Guy POINT                             22 juillet 1947 / 5 septembre 2022

Christine LETARTRE*              1 avril 1949.                           M:15 décembre 1973.

Franck LAFABRIE                               26 février 1970.

Anne GRASLEPOIS*                         26 août 1969.                           M:28 août 1993.

Emma                  24 janvier 1998.

Romain                17 décembre 1999.

Claire                    10 janvier 2003.

Nicolas                                        17 août 1974.

Marion PONCELET*                  20 décembre 1976.                              M:28 août 1999.

Matthias                18 juin 1999.

Alice                        20 janvier 2001.

Pierre                      17 juin 2005.

Guillaume                          17 mai 1977.

Eve BUREAU*                   23 février 1978                                              M: 5 juillet 2014

Anatole                       3 octobre 2010.

Timothée                   12 décembre 2012

Matthieu                            16 novembre 1981.

Marie-Soleil DUBOIS*       9 août 1980                                       M: 1 août 2010.

Elliot                            20 novembre 2010.

Léonard                      21 juin 2014.





Hommage à Guy


Pour garder les meilleurs souvenirs de Guy le mieux est de relire sur le site dans l'onglet « Histoire » certains de ses articles :« les œufs de Pâques », « la pendule » etc… Vous pouvez aussi retrouver ci dessous une rétrospective humoristique de sa vie faite à l’occasion de ses 60ans.


60ans de Guy. 28 juillet 2007


Ca fait tout drôle de fêter le départ à la retraite d’un petit frère… Je commence en citant une phrase de Jean Rostand :« 60 ans ce déguisement de vieillard qu’il va falloir porter… » Non, c’est tout faux, lamentable.


Quand tu écriras ta biographie, tu m’as dit que tu commencerais ainsi :« Y sé né chez tante Menaine parce que Maman n’était pas là… » Effectivement ce 22 juillet 1947, Mimie ta marraine par délégation nous fait une scarlatine. Pour éviter que tu sois boutonneux dès la naissance, la délivrance se fait à l’Audraire à un bon km de la Chausserie. Joseph ton parrain quitte lui le Pineau où il conduisait les bœufs pour les métives pour participer à la cérémonie.


SI,si, maman était bien là; tu es bien le fils de ta mère. Je serai moins affirmatif du coté de ton père ! En effet de ce coté là l’appartenance génétique semble moins évidente… Pourquoi es-tu le seul sur 11 à être velu du torse, des mollets, de partout ?(Tu aurais d’ailleurs volontiers échangé ta tignasse en brosse contre celle drue et frisée de Constant Biteau.)

Tu es le seul sur 11 à avoir décroché le BAC… Enfin tu es le seul sur 11 à danser et chanter correctement… Tout ça n’est pas deta faute, mais avoue que ça fait un peu beaucoup et à la place de papa, en voyant cette série de caractéristiques anormales, je me serais posé quelques questions ?


Franchement j’aurais presque tout dit si tout le monde avait accès à l’édition spéciale du « Point à la ligne » paruedurant un certain temps. Il suffirait aux Point de se reporter aux n°5 6 7 9 10 et 11. Encouragement aux abonnés à s’y référer ;Guy y écrit très bien et maintenant qu’il est plus disponible, il peut se remettre à l’ouvrage. Pour les autres je vais essayer derésumer.


Sur ta petite enfance un détail montrant que tu n’étais pas du genre très vaillant. C’est la phrase restée dans les mémoires :« parapi l’a pou, parapi l’a pou… » lorsque l’on déployait un riflard à la Chausserie.

Pourtant quelques années plus tard d’autres détails démontraient que tu n’étais pas si pleutre que ça. Est-ce à la suite d’une bagarre, d’une bousculade ou d’une maladresse, tu perds une

dent (jamais remplacée) sur le bord du bassin récepteur de la pompe à eau de l’école des gars. Une autre fois tu joues les parachutistes du haut du pailler. N’ayant pas anticipé les  conséquences de la loi de la pesanteur, ton menton vient s’entrechoquer avec le dessus de tes genoux, ta langue pendante(déjà) se trouve cisaillée et sanguinolente entre tes mâchoires.


Dans tes écrits tu évoques quelques traumatismes qui, je l’espère, ne pervertissent pas trop aujourd’hui tes rapports à l’argent. Je cite. Hiver 1954, tu as 7 ans. « Pépé Drapeau à l’occasion du 1er de l’an glissait à chacun avec fierté un billetde 5 francs… Maman avec Robert dans les bras se postait dansl’encoignure de la porte et récupérait le précieux billet que nous ne reverrions jamais… » (n°7) Un peu plus tard, tu étais enfant de chœur, (encore une originalité parmi les 11;activité qui te valut ta première cuite) une gratification était offerte à l’issue du ramassage des œufs de Pâques. Un billet de50 francs te revenait. Je te re-cite : « La guerre d’Algérie sévissait alors. René s’y trouvait dans des conditions difficiles. Maman récupère le billet providentiel pour confectionner un colis de denrées à l’adresse du grand frère.Sur l’importance du traumatisme vécu il sera intéressant pour les petits enfants de « pointer » si tu leur offres des petits, des gros ou pas de billet du tout ! (n°5)


A 11ans tu entres au séminaire de Chavagnes sur les traces de ton grandfrère Henri, en

attendant que Robert suive les tiennes. Chavagnes dont l’éducation rude a été remise à l’honneur lors d’une émission téléviséerécente. De ce temps là une impression plus que des souvenirsprécis. Je suis à Luçon. Nous échangeons des courriers. J’ai pu mesurer dans tes lettres le passage net de l’enfance à l’adolescence. De la futilité, de l’insouciance du petit garçon à la réflexion, à l’idéalisme du déjà jeune homme.


Il y a aussi bien sûr l’épisode de la pendule. (n°9) Michel fait la jument et toi, déjà, de conducteur… de travaux. La jument est fatiguée… tu l’attaches à la pendule et vas vaquer à tes occupations un peu longuement… La jument s’impatiente et tire surses liens. Je te cite à nouveau : « La pendule s’écroula dans un grand fracas de bris de verre et poussa un gong de douleur relayé par les hurlements du petit frère littéralement enchâssé à l’intérieur de la comtoise en compagnie du balancier. »


Est-ce à Chavagnes ou auparavant, (comme l’a décrit Michel (n°6) àl’occasion des cérémonies à la vierge chaque mois de mai à la Guillerie), que tu as parfait ton art du drible, de la feinte de corps ou de l’amorti ? Toujours est-il que c’est un domaine où tu t’es fait remarquer à défaut d’avoir été toujours remarquable de fairplay. En effet (dernier Point à la ligne), je cite : « Quant à la simulation, Robert, suivant en cela l’exemple de Guy (aussi tricheur et sournois que son ainé)possédait la perfection en la matière… » Je ne devrais pas rapporter cela devant tes petits enfants, excuse moi…

Cependant restons objectifs, Ouest France ne tarit pas d’éloges durant lessaisons 1966/67 sur les deux frères Point : « Contre le FC Yonnais (excusez du peu… les frères Point Guy et Michel,tâcheront d’inquiéter la défense commandée par Vinet. »« Contre Angles Guy Point égalisera d’un tir impeccable, St Mesmin finira par gagner 6 corners à trois. »

Claude garde un souvenir de cette période : « C’était notre Zidane… s’il ne venait pas ou si Dédé Guitton n’allait pas le chercher on était déçus… Ils repartaient après avoir pris une petite goutte… »


Ci-dessous les souvenirs rapportés par Michèle Drapeau(en 2022), notre cousine

« La partie de TRUT »

Comme tout le monde le sait, Guy a été un des piliers de l’équipe première de l’ASM (au début de la belle époque dans les années 65/70) et, où qu’il se trouve, en Vendée, Dédé Guitton allait le chercher et le retourner en DS pour qu’il puisse jouer tous les dimanches.

A cette époque, c’est au café PELTIER (chez Pèpèle) que les joueurs se retrouvaient après les entraînements et les matches.

Un soir, après l’entraînement, 4 garçons décident de jouer au TRUT : Dédé Guitton, Jean-Luc Aumont (dit Minium), Guy et un quatrième dont nous n’avons pas retrouvé le nom.

La partie commence ; au bout d’un moment, certains plis paraissent suspects jusqu’au moment où 2 cartes identiques se retrouvent sur la table « Nom de …, nom de…, 2 huit de trèfle, c’est pas possible ! » s’écrie Jean-Luc avec son franc-parler.

Dédé Guitton luit dit « Tu n’avais pas vu que Guy trichait ? » (il avait un second jeu de cartes dans une chaise à côté de lui et prenait les cartes qui l’intéressaient : les 8 et les 7).

Jean-Luc : « Si, mais je ne pensais pas qu’un curé pouvait tricher ! ».

L’histoire a fait le tour de l’équipe de foot et on en parle encore.


Aux Herbiers tu passes brillamment ton BAC.Claude se souvient de cette époque où tu animais le patronage.Initié par Raymond (n°10) tu organisais les jeux de collerettes à Fonteneau et aux bords de la Sèvre. C’est grâce à toi que Claude, sous ta protection, prend son premier envol pour une colo à St Pé de Bigorre. Privilège que ne connaitront pas les ainés.


A 19 ans tu entres au grand séminaire à Luçon. Philo et théologie puis tu vas rejoindre la Mission de France à Moissac où tu partages ton temps entre vie paroissiale et maçonnerie. Imprudente, la communauté t’envoie porter la bonne parole dans un établissementreligieux d’éducation pour jeunes filles. C’est là qu’une jeune éducatrice, à l’écoute particulièrement attentive et« chaleureuse » va changer le cours de ta destinée.


Cela fait du bruit, pardon, des grands silences du coté de la Chausserie…Heureusement Jean est là, parfait dans le rôle de l’homme tampon.Le calme revenu Christine et Franck y seront accueillis chaleureusement. 


15décembre 1973, c’est le mariage. Premier contact des Point avec Debasse. Ah ce paysage ! Ah cette piscine avec son dosage de chlore et de ph ! Ah les pruneaux ! Ah le jardin avec la culture ses tétragones ! Ah l’accueil des propriétaires !...Revenons au 15 décembre et aux premiers contacts de Christine avec les frères et soeurs Point. Elle les accueille toute intimidée et esseulée dans la grande maison pendant que Guy se pavane à l’extérieur en terrain connu. (T’aurais pas un peu gaffé ?).


Aprèsun détour par Toulouse où nait Nicolas, tu reviens vers la Vendée.A mon avis il fallait être très fort pour extraire Christine de son midi moins le ¼. A notre surprise tu n’avais pas lâché la truelle. Bon, tu te débrouilles cependant pour prendre un peu dedistance avec les échafaudages, les parpaings et le mortier. Tudeviens comme le souligne notre hymne familial notre Bouigues à nous. Peut-être que cette orientation est due aux différents stages que tu as faits avec les compagnons bâtisseurs après avoir tentéde la Grande Distribution (de yaourts) du coté de Noirmoutier. Ces souvenirs sont de Robert à qui il revient de te remettre solennellement, en attendant la légion d’honneur, la truelle d'or. !


Ton activité professionnelle te prenait beaucoup de temps. Trop diraient certains (ou certaine…) que je ne citerai pas. Cependant tu as prisle temps de faire deux beaux grands enfants venus rejoindre les deux ainés. Et maintenant. Il peut y avoir les municipales, c’est pour mars prochain… Il peut y avoir la chorale. Pour ce qui est du sport, il sans doute falloir que tu mettes un frein à tes ambitions sur les terrains de tennis ou de foot où tu as brillé autrefois.Reste le ski… C’est autour du ski qu’il te reste encore une certaine renommée dont se sont se fait écho tes jeunes frères etbelles sœurs. Nous les ainés on ne sait pas que le ski, même si çadescend très souvent, nécessite des apports énergétiques importants… C’est un domaine où tu peux te distinguer particulièrement. Guy peut en un tour de main peut vous prépare un dîner reconstituant. Regardons-le préparer une superbe laitue. Il la prend, coupe le trognon et vlan il la jette dans le panier àsalade. Dix tours plus tard, une compagnie de limaces est plaquéesur la parois de l’essoreuse sous l’œil ébahi des convives dont Robert, ton tout jeune frère, qui va se faire un plaisir de te remettre solennellement l’essoreuse d’argent en attendant la médaille du mérite agricole.


PS.Ceci est une œuvre collective. En plus des citations durécipiendaire, chacun des frangins, frangine,y est allé de sonépisode.


André rajoute après son décès:


Avec Guy nous avions une histoire commune vécue à quelques annéesde distance au séminaire de Luçon et autres. La suite de l’histoirea été vécue en décalage, lui étant resté attaché avecChristine à l’église et moi en étant plus distancié. Nous avonsévoqué la chose à plusieurs reprises en toute décontraction.Quand même j’admirais mon jeune frangin dans ses engagements avecChristine : Les migrants, les chômeurs, les « cassés »de l’Eglise avec l’histoire de la pédophilie et j’en passesurement… Son lien avec la « Mission de France » qui aune vraie approche sociale. Tous on a été marqués par cette éducation de base avec ses bons cotés mais aussi ses bavures. Luiavec d’autres dans la famille ont décidé de vivre cela del’intérieur.


Des neveux et nièces ont participé à cet hommage:

Françoise nous livre une belle photo de son mariage:

"Parmi les souvenirs avec mon parrain Guy, le plus marquant et le plus
touchant pour moi fut lors de notre mariage où il accepta (avec
fierté) de me conduire à l'autel..."













































Extrait de notre hymne familial(couplet 9)


9) D’Intersection, Point

En huit c’est Guy, point virgule

Les lign’, les plans, c’est notre Bouygues

Pour nos chaumières, il se fatigue


La rédaction a retrouvé quelques uns de ses chefs d'oeuvre disséminés dans toute la Vendée